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Ce blog est un pêle-mêle , d'anecdotes de voyages , de coups de gueule , de coups de coeur ...

Enfin de tout ce qui a pu me toucher et pourrait vous ouvrir une fenêtre sur mon univers .

mardi 22 mars 2011

Acapulco: la boda

Après la détente à la plage, la fête.
La raison originale de ma venue à Acapulco était la boda. Se mariait Miguel, cousin des Nieto.
Là où l'histoire devient amusante, c'est que lors de mon premier séjour au Mexique deux ans plus tôt, j'avais assisté au mariage du frère cadet de Miguel, à San Cristobal de las casas.
Sans faire partie de la famille, je participais aux engagements des deux frères. Histoire en cercle.
Je gardais le souvenir d'une fête luxueuse et je n'en attendais pas moins de celle-ci, je n'ai pas été déçue.

Pajaro et moi n'avons pas assisté à la cérémonie religieuse, et au retour de Javier nous avons pris la route jusqu'au palace où se déroulait la fête. Nous avons serpenté le long des montagnes, le crépuscule offrait une vue imprenable sur toute la baie d'Acapulco. Tout semblait sortir d'un rêve.

L'entrée du Gran Maya, complexe hôtelier, était à l'image du reste, luxueux.
De gigantesques stèles sculptées de hiéroglyphes mayas, entourées de bassins et de plantes tropicales. Et la vue sur l'océan pour nous accueillir.


Quand nous sommes arrivés sur la plage, tout le monde était rassemblé au bord de l'eau. J'ai d'abord cru qu'ils prenaient des photos de groupe, mais en m'approchant j'ai compris qu'il s'agissait de tout autre chose.
Le spectacle hermoso d'un lâché de bébés tortues sur le sable, pour courir se jeter dans l'océan, éclairées par un faible clair de lune.
J'avais toujours rêvé d'assister un jour à la naissance des tortues, et même si celle-ci était mise en scène, c'était superbe. La surprise rajoutait à la beauté de l'évènement.


La suite de la soirée n'a été que la succession de ce que peut être une fête de mariage, mais dans un décor très soigné, balançoires recouvertes de coussins moelleux, fleurs blanches, nourriture fine, et les femmes en robes de bal aux bras d'hommes tous de blanc vêtus.


Nous avons dansé toute la nuit, salsas, cumbias, merengue, jusqu'à l'extinction des réserves de vodka.
Juste avant le lever du jour, je suis partie marcher le long de la plage, échapper un instant à toute cette agitation et soulager mes pieds meurtris dans l'eau tiède du Pacifique.
Chanter, et danser seule sur le sable, heureuse de la vie.

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